Acide Alpha Lipoïque Antioxydant universel

C'est un antioxydant majeur et universel : universel car il est hydro et liposoluble ce qui en fait un antioxydant majeur car il est à la base de toutes les activités biologiques de notre corps.

Il est très bien absorbé par le tube digestif et se diffuse dans tous les tissus, il neutralise les radicaux libres et régénère d'autres antioxydants, il chélate les métaux lourds, il aide à la réparation de l'ADN et a des effets positifs sur l'expression génique,  enfin, il réduit la glycation. Il facilite la transformation des aliments en sucre simple et acides gras et fait donc partie intégrante du processus de génération d’énergie concernant les fonctions biologiques. Il a la propriété unique de se régénérer (s’auto recycler) et de  recycler directement  la vitamine C, indirectement  la vitamine E, ainsi que  le Coenzyme Q10 (CoQ10) et d’autres antioxydants[2]  pour une utilisation continue et une bonne fonction hépatique.

Les deux formes de l’acide alpha lipoïque:

Il existe sous deux formes :

·      L’acide R-lipoïque qui est la forme naturelle et est biologiquement active.

·      L’acide S-lipoïque qui est la forme synthétique et ne possède pas la même activité. Cette forme S n’est pas assimilable par notre organisme et perturbe l’efficacité de la forme R.

L'acide R-lipoïque est la forme sous laquelle l'acide alpha lipoïque est produit naturellement : dans les plantes, chez les animaux et l'homme elle est produite en petites quantités par l'organisme,  mais  sa production est insuffisante pour remplir toutes les fonctions métaboliques, de plus elle décline avec l’âge et la maladie.
Elle se retrouve naturellement mais toujours en faible quantité dans les légumes-feuilles verts, dans les pommes de terre et dans les viandes, plus spécifiquement dans les organes tels que les rognons, le cœur et le foie.

Qu’est-ce que l’acide R-lipoïque:

C’est un composant de plusieurs systèmes d'enzymes impliqués dans la conversion des sucres et des graisses. Il fait partie des coenzymes complexes fabriqués par notre organisme à partir d’AA soufré de la cystéine, il est présent dans toutes les cellules du corps. 

C’est  un composant essentiel de type vitamine B (même si ce n’est pas une vitamine, il est fabriqué dans le foie à partir des graisses)

Il est  donc essentiel pour la santé. Il se peut qu’il soit le nutriment le plus polyvalent du corps: son  rôle dans le métabolisme cellulaire est indispensable à la production d'énergie à l'intérieur des cellules.

 Ses indications sont nombreuses :

- anti-tumorales , démence liée au VIH , ralentit la réplication du VIH.

- protège contre l’hypersensibilité aux substances chimiques protectrice du foie contre les cirrhoses et diverses formes d’hépatites.

- améliore la conduction nerveuse et pourrait favoriser la régénération des cellules, nerveuses (en prise prolongée) en  traitement de  la neuropathie, périphérique neuro-protectrices, maladies dégénératives liées à l’âge, prévient les symptômes du vieillissement, augmente la production  de glutathion.

- recycle les vitamines C et E, le CoQ10.

- traite le diabète prévient des complications liées au diabète, améliore le métabolisme des sucres,  l’insulino-résistance du diabète de type II. les rétinopathies,  le glaucome, dégénérescence maculaire, ralentit la formation de la cataracte, les crises cardiaques conséquentes de l'athérosclérose.

Il protège contre les maladies cardiaques en empêchant l’oxydation du LDL  cholestérol, il diminue le mauvais cholestérol, l’athérosclérose, l’artériosclérose, la circulation sanguine périphérique. 

Il a donc un effet positif sur les vaisseaux périphérique.

Il réduit le vieillissement de la peau dû au soleil. Il réduit l’inflammation.

Il améliore l’oxygénation des cellules, « suite à des chocs tels que les crises cardiaques, opérations  et autres traumatismes.

Peu ou pas d’effets secondaires potentiels :

Son effet chélateur peut diminuer  la quantité de minéraux présente dans l’organisme, y compris le fer.

Par conséquent, de nombreux nutritionnistes recommandent de prendre l’acide alpha-lipoïque avec une multivitamine qui contient des minéraux.
 Selon un rapport, il pourrait faire diminuer le nombre de plaquettes (cellules qui contribuent à la coagulation du sang)

Pris à des doses préventives (20 à 50 mg/j) en continu, l'acide lipoïque ne présente aucun effet secondaire.

Pris à des doses thérapeutiques (100 à 800 mg/j voire 1g/j), il peut entraîner, chez certaines personnes, quelques légers troubles digestifs sans aucune conséquence.
La demi-dose aiguë toxique (DL50) est évaluée à 400-500 mg/kg de poids corporel soit 28 à 35 g pour un homme de 70 kg (28 à 35 fois la dose thérapeutique maximale).

Pour des doses supérieures à 600 mg, il peut survenir des  éruptions cutanées (rash), des vomissements ou des maux de tête

Il faut donc surveiller le  fer et les autres minéraux.

L’innocuité de l’acide alpha lipoïque n’est pas établie chez les enfants, les femmes enceintes, les femmes allaitantes, les personnes souffrant  de maladies du foie et des reins.

Une surveillance médicale est à établir avec la prise d’antidiabétiques oraux, insulino-thérapie: des interactions peuvent théoriquement survenir avec  les anti-acides, toujours pour son effet chélateur ils devront être pris à distance (2H).

Maladie coeliaque

Dans les pays développés, la maladie cœliaque est liée à la génétique et causée par une intolérance permanente au gluten de blé et à des protéines similaires.

Elle est à ce jour la maladie digestive la plus fréquente dans le monde :

L’impact des facteurs environnementaux comme l’alimentation moderne , l'abandon de l'allaitement,  la prise d’antibiotiques,  d’anti inflammatoires, le stress , la  sédentarisation ont modifié la flore intestinale. le terrain du sujet s'en trouve fragilisé.

Le blé et à un degré moindre le maïs ont été mis en cause dans plusieurs maladies citées ci-dessous:

-  La polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques , la dermatite herpétiforme sont la conséquence d’une réponse immunitaire contre un peptide commun à la gliadine du blé, à la sécaline du seigle et à l’hordéine de l’orge. 

La Maladie Cœliaque :  Allergie ou intolérance ?

Il ne faut pas confondre l’intolérance au gluten avec l’allergie au gluten, plus rare, qui met en jeu d’autres mécanismes immunitaires, en particulier les réactions à IgE (œdème de Quincke). L’intolérance au blé, ne signifie pas être intolérant au gluten et l’intolérance au gluten ne signifie pas être intolérant au blé. 

L’allergie peut provoquer la mort  très rapidement,  une intolérance alimentaire, dite aussi « fausse allergie », ne met pas en jeu le système immunitaire et ne menace pas la vie sur le court terme.
Mais,  sur le long terme , si un régime strict sans gluten n’est pas respecté, il conduira à une malabsorption des acides gras, des oligoéléments et des minéraux et peut mener aux développements des maladies  comme  celles évoquées ci dessous : 

- l’ostéopénie, les maladies auto immunes, le développement de tumeurs, d’adénocarcinome, du  lymphome invasif, de la sprue réfractaire, tout cela étant de mauvais pronostic.

Maladie cœliaque incidence génétique : 

En dehors des prédispositions génétiques, d’autres facteurs environnementaux, probablement infectieux, viraux et bactériens encore mal identifiés sont susceptibles de déclencher la phase active de la maladie. La responsabilité d’un rotavirus a été mise en cause de même qu'un herbicide, le Roundup.

Les personnes dont un proche parent est atteint d’intolérance au gluten sont plus susceptibles de souffrir de la maladie que les autres.

Elle semble être plus commune chez les personnes ayant une maladie auto-immune, comme le lupus, le diabète de type 1, l’arthrite rhumatoïde et la thyroïdite de Hashimoto. Elle est aussi plus fréquente chez les personnes atteintes de trisomie 21 (syndrome de Down).

Les formes frustes sont plus nombreuses et cette concordance de 75% chez les jumeaux vrais montre que la maladie cœliaque est poly-factorielle.

Dans une famille si un membre est atteint, le risque qu’un apparenté au premier degré (frère, sœur, enfant, ou parent) soit aussi atteint, est de 10 % en moyenne. Il est plus élevé lorsqu’il s’agit de la fratrie (20%). 

Les gènes mis en cause (Typage HLA) : 

 il faut deux composants majeurs :

-  l’antigène (le gluten)

-  un terrain génétique très fort car 95% à 99 % des malades cœliaque présentent un HLA – DQ2, parfois exceptionnellement un DQ8.

Il existe de multiples formes atypiques rencontrées chez l’enfant comme chez l’adulte, en sus des formes totalement silencieuses qui sont majoritaires.

Les facteurs environnementaux altèrent la biologie de notre corps, lorsqu’ils ne sont pas reconnus par notre immunité   modifiant ainsi entre autres,   la qualité,  la quantité de nos enzymes et de nos hormones.

Les conséquences de cette maladie :

- La perte de la fonction de barrière qui favorise les troubles immunitaires suite à l’entrée massive d’antigènes au travers des jonctions serrées devenues perméables. 

- Des syndromes carenciels pourront se traduire par de l’ostéoporose, de l’anémie, de la fatigue, une  dépression, une infertilité que l’on retrouve dans les deux sexes indifféremment pour peu qu’ils souffrent de cette pathologie.

- Les perturbations digestives « cancer », les allergies alimentaires, le reflux gastro-œsophagien, le côlon irritable et l’autisme.

 Les solutions proposées par la médecine :

- éviction du gluten
- anti-inflammatoires
- compléments nutritionnels

Les solutions proposées par les médecines naturelles : 

 - éviction du gluten,  alimentation naturelle, reminéralisante , détoxiquante

- compléments vitamines, oligos, anti-oxydants , phyto aromat, probiotiques  etc

- exercice physique, massages:  ont une action déstressante et thérapeutique , hydrologie,  magnétisme, réflexologie …...